L'Apple Watch en vadrouille dans les rues en Californie

Selon plusieurs sources concordantes, la montre connectée d'Apple serait en ce moment testée par des employés de la firme pommée. Ces derniers n'hésitent pas à se promener dans les rues de Cupertino avec la précieuse toquante au poignet. 

Des tests en conditions réelles qui pourraient assez vite aboutir à l'évanouissement de quelques Apple Watch dans la nature. Rappelons qu'en 2010, un employé d'Apple avait égaré son iPhone 4 dans un bar avant son annonce officielle par Apple et que le site Gizmodo avait réussi à mettre la main dessus en avant première. L'enjeu est moindre cette fois-ci avec la montre connectée puisqu'elle a déjà été dévoilée, mais gageons que des fans de high tech vont tout faire pour mettre la main sur une de ces Apple Watch qui se baladent dans la nature...  



Près pour un déferlement de bracelets made in China compatibles Apple Watch ?

A chaque nouveau lancement de produit par Apple c'est la même chose : des petits malins s'engouffrent dans la brèche pour proposer des accessoires compatibles et faire leur beurre dans le sillon de la marque pommée. L'Apple Watch n'échappera pas à la règle et nous pouvons nous attendre à une explosion de bracelets en tout genre !




Et au-delà de l'aspect purement esthétique (multiplier les couleurs et les textures), pourquoi - à la manière des coques pour iPhone - ne pas imaginer des bracelets qui embarqueraient des technologies vraiment intéressantes : un clavier d'appoint, une batterie de secours, une puce GPS qui permettrait de se passer de son iPhone... Les possibilités sont infinies ! Evidemment, Apple utilise une attache propriétaire et le juteux marché des bracelets ne sera peut-être pas si facile à investir pour les accessoiristes asiatiques. Reste qu'en la matière, ces derniers sont suffisamment ingénieux pour proposer des systèmes compatibles. 

L'Apple Watch : un produit qui vient du passé pas du futur, selon Jony Ive

Nous apprenons aujourd'hui via Businessweek que le développement de l'Apple Watch n'a pas été un long fleuve tranquille pour Jony Ive (designer en chef de la marque pommée) et ses équipes. Principale explication aux difficultés rencontrées : pour la première fois, il a dû réinventer le passé et non pas imaginer le futur.

Apple planche sur une montre connectée depuis trois ans, quelques temps après la mort de Steve Jobs et bien avant que les technologies portables [NDLT : "wearbles"] ne deviennent un mot à la mode dans la Silicon Valley. Jonathan Ive précise "C'est probablement un des projets les plus difficiles sur lesquels j'ai jamais eu à plancher". Il y a de nombreuses raisons à cela - la complexité de l'ingénierie, le besoin de nouvelles interactions entre la montre et le corps humain - mais la plus pertinente, toujours selon Ive, est que l'Apple Watch est le premier produit d'Apple qui ressemble plus à quelque chose du passé que du futur. C'est d'ailleurs pour cette raison que la firme de Cupertino a décidé de faire appel lors du développement à des historiens spécialistes de l'horlogerie, notamment le Français Dominique Fléchon, auteur du livre La conquête du temps.


Pourquoi l'Apple Watch peut réussir là où toutes les autres ont échoué

Au regard du nombre relativement conséquent de montres connectées disponibles sur le marché, et du peu de succès qu'elles semblent rencontrer, une question se pose : pourquoi Apple réussirait-elle là où ses concurrents ont échoué ? James L. McQuivey de chez Forrester répond à cette question dans la très sérieuse Harvard Business Review. Selon lui, la réponse tient en quatre mots : connexion, confort, unicité, variété. 



Pour l'analyste américain, les besoins (et donc les intentions d'achat) des consommateurs peuvent en effet être expliqués à l'aide de ces quatre caractéristiques. Caractéristiques que l'Apple Watch serait la seule à couvrir parfaitement aujourd'hui et qui devraient donc, tout naturellement, faire son succès. Notez au passage que, contrairement aux besoins primaires de la pyramide de Maslow, ceux-là ne ne répondent à aucune organisation hiérarchique. Un produit doit tous les couvrir pour séduire les consommateurs.

Connexion
Texte, émoticones et battement du coeur. L'Apple Watch est conçue pour permettre de partager ses émotions avec sa communauté. Elle favorise la connexion et non pas l'éloignement, ce qui en fait un produit pour les êtres humains et non pour les geeks.

Confort
Non seulement le fait de se sentir connecté aux autres est un gage de confort, mais les applications de santé de l'Apple Watch en font une espèce de coach personnel permettant de développer son bien-être, "de s'améliorer" en permanence.

Unicité
Si le design peut sembler conventionnel, les fonctions de navigation (couronne latérale et système de contrôle de l'écran tactile qui se distingue des appareils traditionnels) en font un objet proposant une expérience vraiment unique à l'utilisateur.

Variété
Nous en avons déjà beaucoup parlé, mais Apple a frappé un gros coup en proposant une multitude d'options de looks possibles (entre les trois différentes versions, les deux finitions possibles et la multitude de bracelets proposés). Ajoutez à cela les possibilité de personnalisation via l'installation de ses propres applications et vous obtenez une montre vraiment personnelle qui ne se retrouvera pas sur le poignet de Monsieur Tout-le-monde.

Apple se passera de Samsung pour l'écran de sa montre connectée

Vous le savez sans doute : si Apple et Samsung se livrent une guerre sans merci à grand renfort de procès (et de publicités comparatives), à l'ombre du grand public, les deux entreprises sont en réalité plutôt liées. Samsung fournit en effet Apple en composants depuis de nombreuses années et une partie non négligeable du chiffre d'affaires du groupe coréen est lié au succès de la firme pommée. Mais cela pourrait bien changer avec l'Apple Watch...

Alors qu'on pensait que Samsung avait été choisi pour fournir une partie des écrans de la montre connectée d'Apple, Digitimes nous apprend aujourd'hui que la firme californienne aurait finalement écarté son éternel rival pour confier 100% de la production à LG. Cette dernière devrait en effet produire pour Apple 5 millions d'écrans par mois, soit l'intégralité de ses besoins.